TESTS OUTDOOR

Sac de couchage Spark SP III et matelas Ether Light XT Sea to Summit

on
1 août 2019

L’objectif de ce blog est de fournir un complément à mon compte Instagram. Un complément, ça veut surtout dire vous apporter la possibilité d’en savoir plus sur mon matériel, mes voyages ou toute autre chose qui me semble pertinente, sans vous en mettre DES TONNES sur toutes mes publications et ainsi m’éviter de publier des tartines de 1400 caractères et 35 publications pour parler d’un matelas et d’un sac de couchage alors que vous n’en avez pas grand chose à fiche !

De ce fait, vous voilà donc au bon endroit ! Qui plus est si tu t’intéresses au matériel de randonnée et encore mieux, si tu t’intéresses au matériel léger !

Il y a quelques mois, Sea to Summit m’a gentiment envoyé leurs dernières innovations :

Le sac de couchage Spark SP III

Température confort : -2°C

665 grammes en taille regular

4,6L en volume compressé

Le matelas Ether Lite XT

 

Poids : 390 grammes en taille Regular

Longueur : 183 cm

Largeur : 55 cm

Épaisseur : 10 cm

 

C’est durant la randonnée avec The French Outdoors au mois de Juin que j’ai eu l’occasion d’essayer ce binôme ultralight !

Premier étape : le matelas

La première chose que j’ai aimé sur le matelas c’est son système de gonflage très astucieux, une petite valve anti retour qui permets de gonfler le matelas sans que l’air s’échappe et surtout, ce qui pour moi est surement l’invention la plus intelligente et utile de toute l’histoire des matelas gonflables : intégrer la pompe dans la housse de rangement ! Enfaite, un coté de la housse permet d’y loger le matelas une fois plié, et de l’autre, on peut y extraire un sac d’air au bout duquel se trouve une valve mâle qui vient se brancher directement sur le matelas. On gonfle ainsi la réserve d’air avec un léger souffle et on appuie sur le sac de rangement pour que l’air aille dans le matelas ! Ça peut paraitre difficile à comprendre dis comme ça mais c’est une petite révolution. Explications en image :

 

Photos : Les Facettes / Olivia Poirier

L’avantage de ce système est double, voir même triple :

  • Plus besoin d’un système de gonflage dédié qui ne sert finalement à rien mis à part gonfler le matelas : gain de place et de poids.
  • On insuffle ainsi de l’air sec dans le matelas contrairement à un gonflage à la bouche qui introduit de l’humidité dans les caissons et augmente les risques de moisissures à l’intérieur.
  • Lors d’un gonflage à la bouche, l’air est relativement chaud, l’air chaud prenant plus de place que l’air froid, le matelas aura tendance à se dégonfler une fois la nuit tombée, au risque de perdre quelques précieux centimètres d’isolation !
Installation dans la tente : la bonne vieille MSR Hubba Hubba NX

Le matelas est un vrai bonheur pour ceux qui comme moi dorment sur le côté ! J’ai des problèmes d’épaules qui ne facilitent pas la chose non plus ! Je suis donc contraint à emporter des matelas épais, avec celui-ci je pense avoir enfin trouvé la solution pour bien dormir !

Bien que cette version ne soit pas isolée, je n’ai pas trouvé qu’il soit particulièrement froid ! Cela permet de gagner environ 70 grammes dans le sac à dos par rapport à la version isolée, un peu plus lourde mais surtout un peu plus chère (179€ pour la version insulated contre 144€ pour cette version).

Le seul petit inconvénient à noter serait peut-être le bruit que le matelas génère à chaque mouvement. Même si c’est malheureusement bien souvent le cas des matelas ultra-light du fait de leur matière. Problème réglé rapidement puisque je dors la plupart du temps avec des boules Quies…

Je reste vraiment bluffé de la compacité du matelas au vue du confort offert. Certes cela reste un investissement, mais si vous partez sur un voyage long ou que comme moi vous êtes exigeants sur le sommeil en plein air tout en regardant le poids de près, alors ce matelas est définitivement à considérer comme une solution potentielle !

Deuxième étape : le duvet

Le matelas gonflé, il est désormais temps de s’attaquer au gonflage du duvet ! QUOI ? Et bien oui, un duvet ultra-light aussi ça se gonfle ! Enfaite, tout se joue dans l’isolation de ce dernier : les plumes !

Du fait que le duvet soit vraiment très compact, il est nécessaire de chasser tout l’air des caissons pour lui donner sa forme minimale. Aussi lors du dépliage, il est important de bien aérer le duvet en le tapant et en le secouant dans le but de redonner du gonflant aux plumes et de re-remplir les caissons d’air afin de maximiser la capacité d’isolation du duvet.

Le tissu utilisé pour la construction du sac de couchage est tellement fin qu’on peut voir les plumes à travers ! Pour autant, il ne donne pas particulièrement l’impression d’être si fragile ! On évitera évidement de le faire sécher dans les ronces, mais ça, ça va de soi…

Une fois gonflé, c’est assez impressionnant ! Le sac de couchage double alors de volume et offre une épaisseur assez incroyable ! La chaleur se fait de suite ressentir ! Lors de nos trois nuits en montagne, alors qu’il faisait assez froid à l’extérieur (5°C et très humide le premier soir) je n’ai pas eu froid une seule fois ! Voir même trop chaud et c’est presque là le problème ! Du fait que le duvet soit chaud, on a tendance à transpirer dedans la nuit, et le tissu utilisé étant très fin, il est assez peu déperlant et devient vite inconfortable une fois humide. Aussi, les nuits suivante j’ai donc préféré dormir avec un collant et le duvet ouvert pour parer ce problème.

Depuis j’ai trouvé la solution idéale : un drap de soie léger qui permet un contact de peau bien plus agréable et surtout qui permet de laisser le duvet ouvert tout en favorisant un certains confort vis à vis du matelas ! 

J’ai vraiment hâte d’essayer ce sac de couchage dans des conditions moins clémentes cet hiver afin de voir ce qu’il donne à des températures proches de zéro ! Je reste bluffé par sa taille une fois plié et par son poids pour l’apport de chaleur qu’il procure. Attention toutefois à bien le sécher dès que possible, malgré le traitement hydrophobe des plumes et du fait de la faible épaisseur de son tissu, le sac a tendance à garder facilement l’humidité ! Je le conseillerai donc plutôt pour des randonnées sèches ou tout du moins qui ne soit pas trop humide afin de limiter ce désagrément. 

Un grand merci à Sea to Summit pour m’avoir permis de tester ce matériel que je vais continuer à tester tout au long de mes prochaines aventures !

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